Talvolta certi fatti strani che avvengono sembrano voler inviarci dei segnali ben precisi e addirittura possono sconvolgerci.
Oppure siamo noi stessi, esseri fluttuanti sulla superficie del vivente, ricertatori perenni di qualsiasi cosa che possa avere l’apparenza di un segnale, a voler prendere a tutti i costi lucciole per lanterne ?
Le professeur d’éducation physique était sérieux, compétent, tenace. Exercices de plongée, longueurs, apprentissage du crawl ou de la nage sur le dos, exercices avec planches, etc.
Mais peu d’élèves étaient réellement motivés par ces tours de force. Alors, au fur et à mesure que le cours avançait, des élèves disparaissaient mystérieusement.
La seconde piscine municipale où se déroulaient les cours — piscine qui fut olympique pendant quelques années, avant qu’on augmente officiellement le nombre de couloirs pour les compétitions — avait une belle particularité : de la salle des douches on pouvait accéder à une salle à vapeur.
C’est là que venaient se cacher les fuyards, certes à l’abri des regards, mais dans une chaleur quasi insupportable (à intervalles réguliers, ils devaient se rafraîchir sous la douche).
Le professeur avait, cependant, une conscience professionnelle. Devinant bien où pouvaient se trouver ses ouailles, avec décision il venait effectuer un raid dans cette salle à vapeur (lorsque le nombre d’élèves appliqués avait baissé d’une manière inquiétante).
Après un inutile appel, il lui fallait payer de sa personne. Dans la blancheur opaque et brûlante de la pièce, il venait scruter toutes les personnes, tête à tête, nez à nez, à cinq centimètres. On aurait dit un grand myope en train de lire un écriteau sans ses lunettes.
Quels efforts pour mettre en vigueur la seconde partie du fameux adage mens sana in corpore sano, pour extirper les élèves d’une mollesse indésirable !
Malgré un démarrage de conscience professionnelle sur les chapeaux de roues, le professeur d’éducation physique perdit rapidement de son tonus. Après avoir formulé vainement maintes observations moralisatrices, il laissa couler volontairement les élèves curistes.
Rumes 13/12/2007
Illustration : Ancien stade nautique de Tourcoing, que l’on appelait « la nouvelle piscine » Fermé en 2008 et aujourd’hui entièrement démoli C’est le cadre du récit
Voici la ligne de conjonction Entre mes victoires et mes échecs Non pas ligne de crête figée Mais bien arc ouvert de possibilités Versants à soumettre Autant qu’à apprivoiser.
Bruxelles 8/02/1999
Illustration : Paysage de montagne avec ligne de crête
Pendant les vacances d’été en Sicile, nous logions chez les grands-parents maternels à Canicattì, dans la partie haut perchée et ancienne de la ville, Borgalino.
A vrai dire, la ville, en ces années du milieu des années soixante, commençait à se moderniser et à s’étendre tout en bas sur les terrains plats où déjà se trouvaient la grand-rue, la mairie, des commerces, des écoles, des cercles. Mais notre séjour se déroulait, pour l’essentiel, dans la vieille ville.
Nous avions, mon frère et moi, deux cousins plus âgés que nous, deux frères qui suivaient, l’un et l’autre, des stages dans la partie basse de la ville. Parfois, ils venaient déjeuner chez les grands-parents au terme de leur matinée d’apprentissage.
Mon frère et moi savions l’heure à laquelle ils remontaient les rues pentues. Alors, nous allions à leur rencontre, en nous postant sur la placette de Borgalino (chiazza di Brualinu), guettant leur arrivée sous un soleil accablant.
Nous étions récompensés de notre attente patiente en recevant chacun une piécette de cinq lires (piécette qui représentait en revers un joyeux dauphin). Avec les cinq lires on pouvait s’acheter une glace avec une boule…
Ah oui ! Ces cousins suivaient donc une formation : le premier en couture et le second en mécanique automobile.
Le mécanicien, par ailleurs pince-sans-rire, est devenu un chirurgien hors pair de fringantes macchine. Je l’ai vu une fois, bien plus tard, en pleine action, intervenant avec ses vêtements du dimanche d’une manière virtuose dans un dépannage d’urgence. C’est à cette occasion qu’il a dit : « un maître ne se salit pas ! »
Le couturier, lui, s’en est allé aux Amériques où il a fait fortune. C’est lui qui confectionnait les costumes, entre autres, du président Bush père, de Magic Johnson, de Silvester Stallone ou encored’Arnold Schwarzenegger !
— Bruxelles ville de transit. Les ministres européens en conseil. La cohue des navetteurs. Les avions qui atterrissent et qui décollent. La ville elle-même en transit : destination gare du Midi ou Noord station…