
Deux méthodologies pour affronter un quelconque problème : agir à la façon portugaise ou bien à la façon de Christophe Colomb.
Dans la première manière, on agit méthodiquement et avec constance, en réduisant l’un après l’autre les obstacles, comme l’avaient fait les marins portugais d’Henri II le Navigateur en découvrant progressivement, par expéditions successives, les côtes occidentales de l’Afrique… Les Portugais atteindront par la suite le Cap de Bonne Espérance et finalement l’Inde.
Dans la seconde manière, on s’y prend comme le grand Génois, en visant une solution immédiate et radicalement alternative, comme son projet de rejoindre les Indes en navigant vers l’Ouest, basé sur la conviction que la Terre était ronde…
Le modus portugais privilégie la progression linéaire et la continuité, celui de Colomb la rupture et le saut conceptuel.
En somme, réduction séquentielle du hasard vs coup de dés disrupteur.
Dinant 20/06/2018
Illustration : Fresque en carreaux de faïence bleue (« azulejos ») représentant des caravelles