Déplacement sur Bruxelles par voie ferrée, aujourd’hui. D’étranges impressions m’animent, maintenant que je ne prends plus le train journellement…
Et dire que, sur base d’une rapide estimation, j’ai parcouru par ma navette quotidienne, tout au long de ma vie professionnelle, pas moins d’un million de kilomètres…
Tournai, 6/06/2018
Illustration : Armand Jean Heins, v. 1886 – Premier train de Bruxelles à Malines en 1835 (détail)
Aurait-il pu exister un bouddhisme romain ? Je pense que cela aurait pu être possible. A travers une fusion de la philosophie stoïcienne et de la philosophie bouddhiste.
La vision naturaliste et d’immersion dans l’ordre cosmique du stoïcisme aurait pu s’entremêler avec les considérations bouddhiques d’un monde illusoire et tourbillonnant.
Les valeurs de compassion et de probité, l’invitation à se détacher des passions et des désirs, les préceptes d’entraide et de modération, auraient pu servir de liens entre ces deux doctrines de sagesse.
Il faudrait aussi prendre en considération le fait que le stoïcisme est postérieur à l’enseignement de Bouddha (tout comme le christianisme, d’ailleurs).
Stoïcisme et christianisme apparaissent, de fait, comme le témoignage d’une influence sinon d’une propagation d’éléments bouddhiques au Moyen Orient et en Extrême-Occident.
Tournai 2/03/2016
Illustration : Effigie du Bouddha historique Siddharta Gautama Sakyamuni (qui signifie « le sage du clan des Sakya »), v. 3e siècle Art « gréco-bouddhique » du Gandhara
Quand la nuit se profile Maléfique et magnifique Ballottée entre les jours Gris et rouges de la vie Je crains le sombre maladif Des âmes perdues de l’au-delà
L’antique néant apparaît Dans ma mémoire étrange Et les formes limpides De la Grèce illuminée Illuminent mon esprit De lueurs séculaires
Pendant mille ans J’ai vécu solitaire Par-delà le bien et Par-delà le mal Dans mon île magique Aux reflets singuliers Où les dieux crachent le feu Quand leur colère fulmine
Je vis maintenant Dans le rêve de la vie Bruits du jour Et nuits fascinantes Pleins de pensées furibondes Idées métalliques Et obscures couleurs.
Tourcoing 13/10/1969
Illustration : Arcangelo Petrantò, 2023 – Le dieu Héphaïstos (Vulcain) dans sa forge sous l’Etna Image générée par IA (intelligence artificielle)
In alcuni momenti ci si sente senza forze, sminuiti, alla mercé di un qualunque pensiero cupo, quasi schiacciati dalla sola rappresentazione dell’enorme quantità di energia necessaria per produrre le proprie consuete e talvolta insignificanti azioni quotidiane.
Terrificati dalla sola immagine o dal solo profilo di persone, cose, suoni, parole estranee ed ignote, quasi come se la loro intima natura di alterità risaltasse in maniera autonoma e ci aggredisse.
Il fut un temps où existait le temps Où chaque jour avait sa place Sans faux-fuyants sans overbooking Un temps où résonnaient les mots Les images les couleurs aussi La surprise des instants hélas Il s’en est allé trop pressé affairé Une marche sans halte bienvenue Une course même vers l’abîme Où tout se dilue là où n’ont plus cours Echos regards sourires complices Moments partagés à fleur de peau Quelqu’un pourra dire tout se termine Un autre répondra oh ! c’est bien triste.
Rumes 15/11/2020
Illustration : Arcangelo Petrantò, 2023 – Course vers l’abîme Image générée par IA (intelligence artificielle)
Le Marché commun européen issu du Traité de Rome comportait alors six pays membres seulement. Avec mon père, je regardais parfois les cartes qui représentaient cet espace.
Mon père pointait alors du doigt la Suisse qui n’en faisait pas partie. Visiblement, cela l’agaçait de constater cette balafre dans le bel ensemble cartographié.
Bruxelles 3/02/2016
Illustration : La Communauté économique européenne (CEE), plus connue sous la dénomination de « Marché commun », dans ses frontières initiales (« Europe des Six », 1957)