
Aurait-il pu exister un bouddhisme romain ? Je pense que cela aurait pu être possible. A travers une fusion de la philosophie stoïcienne et de la philosophie bouddhiste.
La vision naturaliste et d’immersion dans l’ordre cosmique du stoïcisme aurait pu s’entremêler avec les considérations bouddhiques d’un monde illusoire et tourbillonnant.
Les valeurs de compassion et de probité, l’invitation à se détacher des passions et des désirs, les préceptes d’entraide et de modération, auraient pu servir de liens entre ces deux doctrines de sagesse.
Il faudrait aussi prendre en considération le fait que le stoïcisme est postérieur à l’enseignement de Bouddha (tout comme le christianisme, d’ailleurs).
Stoïcisme et christianisme apparaissent, de fait, comme le témoignage d’une influence sinon d’une propagation d’éléments bouddhiques au Moyen Orient et en Extrême-Occident.
Tournai 2/03/2016
Illustration : Effigie du Bouddha historique Siddharta Gautama Sakyamuni (qui signifie « le sage du clan des Sakya »), v. 3e siècle
Art « gréco-bouddhique » du Gandhara