Enrico Mattei

Quando si guarda da più vicino alla storia di Enrico Mattei ci si rende conto di quanto l’Italia degli anni quaranta e cinquanta [del secolo scorso] fosse un paese sottosviluppato, umiliato e animato tuttavia da un profondo desiderio di affermazione.

Sembra di scorgere la continuazione del nazionalismo fascista ma convertito in modo soft sotto forma di nazionalismo energetico.

Indubbiamente, si osserva inoltre il proseguimento di uno statalismo propulsore.

L’obiettivo statuto dell’Italia di allora — paese ancora largamente sottosviluppato, uscito sconfitto dalla seconda guerra mondiale, ridimensionato con la perdita di una parte del territorio nazionale e di tutte le sue colonie, ammesso nell’Onu soltanto nel 1955 — è quello di un paese frustrato ma che non può esprimere apertamente questa frustrazione perché inserito in un nuovo scenario internazionale, quello della Guerra fredda di cui è paese di frontiera.

Ma l’Italia continua ad aspirare ad uno sviluppo che l’avrebbe messa almeno sullo stesso piano degli altri paesi occidentali.

Quella aspirazione a « contare di più » che si è potuta sentire anche in questi ultimi decenni.
L’Italia quinta potenza mondiale. L’Italia del G7. Il tanto già bramato « posto al sole » di mussoliniana memoria (« l’Italia ha finalmente il suo impero » diceva Mussolini nel 1936, dopo la conquista dell’Etiopia).

Enrico Mattei, attraverso la sua epopea petrolifera, espresse quindi una sfida per risollevare l’Italia dallo stato minorizzato in cui si trovava allora.

E fu insieme una prima resistenza all’impero americano (quello delle « sette sorelle » — locuzione coniata dallo stesso Mattei) e un iniziale scossone all’ordine nuovo nato dalla seconda guerra mondiale.

Sicuramente bisognerebbe mettere in parallelo la parabola di Mattei con la rivolta ungherese del 1956 e la nazionalizzazione del canale di Suez.
Dietro la cortina di ferro era in gioco l’appartenenza ideologica e il campo sociale (comunismo), in Italia, con Mattei, era rimessa in questione la supremazia economica e finanziaria dell’America nel campo occidentale, mentre in Egitto veniva sfidato e abbattuto il colonialismo di vecchio stampo europeo.

L’associazione Italia-Ungheria-Egitto dà, a mio parere, una buona idea dello status italiano di allora.

Ma Enrico Mattei ha significato anche la capacità italiana di produrre nuovi concetti e nuovi propositi fuori dagli schemi comuni pur di arrivare ad uno scopo proprio.

Il bluff mussoliniano aveva funzionato. Ma solo virtualmente. L’impero romano era risorto sui « colli fatali di Roma ». Ma a Cinecittà. L’Italia è stata durante gli anni cinquanta e sessanta la Mecca del cinema per la produzione di film a soggetto storico antico e mitologico : il peplum. Ironia della storia, talvolta.

La sfida di Enrico Mattei garantì all’Italia una sicurezza energetica a basso costo che contribuì in modo decisivo al cosidetto « miracolo economico italiano ».

Rumes 18/11/2008

Illustration : Enrico Mattei (1906-1962)

Le célèbre industriel italien décède dans le crash de son avion le 27 octobre 1962, vraisemblablement victime d’un attentat

Publié in : Club di conversazione italiana di Tournai (Lo Specchio), Bollettino n. 148 / dicembre 2008

Certitudes

Quelqu’un qui voyage non pas pour découvrir et visiter pays et contrées mais pour obtenir la confirmation que les lieux, peuples, monuments et sites existent bel et bien !

Rumes 29/06/2015

Illustration : Roger Broders, 1921 – Rome par le train de luxe « Rome Express »
Affiche touristique vintage réalisée pour les Chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée (PLM)

Vestiges martiens

La Nasa diffuse régulièrement des images réalisées sur la planète Mars par le rover « Perseverance ». Eh bien ! Par-delà l’exploit technique de transmettre des images nettes et parfaites captées à plusieurs centaines de millions de kilomètres de la Terre, il faut convenir que ces images restent fondamentalement décevantes.

Car ce que tout le monde attend ce n’est pas la vue de cailloux et de déserts martiens. Tout cela on le trouve déjà sur notre planète (comme la bande côtière désertique péruvienne).

Non, ce qu’on attend avec impatience (et peut-être avec appréhension), c’est la preuve visuelle de l’existence d’une ancienne civilisation martienne. Des ruines apparentes, des signes d’évidences. Des témoignages archéologiques comparables aux constructions survivantes des anciennes civilisations terrestres.

L’exploration à distance d’un environnement naturel constitue, bien entendu, une réussite technologique. Mais cette prouesse reste, pour l’heure, globalement quasiment anecdotique. La révélation d’une civilisation extraterrestre, même éteinte, bouleverserait, par contre, le discernement du monde.

Rumes 2/08/2024

Illustration : Découverte de vestiges d’une ancienne civilisation martienne

Dans le parc enneigé

Près de l’allée
Dans le parc enneigé
S’alignent les bustes
Des hommes célèbres
En marbre clair

Sur l’étendue recouverte
Des merles ont posé
Leurs empreintes parfaites

La glace est brisée
Sur le bord du bassin circulaire

Derrière le visage figé
D’un empereur romain austère
Se dressent des feuilles rousselettes.

Bruxelles 16/02/1985

Illustration : Arcangelo Petrantò, 2024 – Buste d’empereur romain dans un parc enneigé
Image générée par IA (intelligence artificielle)

La double causalité (ou rétrocausalité)

Je viens de terminer la lecture de deux ouvrages de Philippe Guillemant : « La route du temps » et « La physique de la conscience ». Ouvrages qui m’apparaissent intuitif le premier, plus ardu le second.

Les recherches de Philippe Guillemant sur la double causalité sont intéressantes, dans la perspective de la compréhension unifiée de l’infiniment petit et de l’infiniment grand.

Si je suis parfaitement d’accord avec l’auteur sur le principe de continuum de la réalité, avec la conscience comme excitatrice du vide quantique induisant les manifestations du réel, cela n’a pourtant rien de nouveau conceptuellement.

Les philosophies orientales et le Bouddha en particulier avaient déjà annoncé que tout est basé sur la conscience et que tout est mouvement !

La nouveauté de Guillemant est de vouloir introduire cette approche « spirituelle » dans la recherche scientifique.

Encore une fois, l’esprit occidental, suivant sa méthode, va vouloir décortiquer techniquement l’esprit.

Mais derrière tout cet apparat, y compris de vocabulaire, double causalité, importance essentielle de l’intention, et tous les calculs savants, voilà que semble repointer du nez l’ancienne et noble spiritualité !

Car qu’est ce que l’intention sinon la prière ? Qu’est ce que l’influence du futur sur le présent sinon la manifestation des effets de la foi ? Qu’est ce que le dialogue avec l’Ange sinon le dialogue intérieur avec Dieu ou tout autre divinité ou encore principe moteur de l’univers visible et invisible ?

Je dirais plus : en ce qui concerne les synchronicités, le monde antique avait déjà, pourrait-on dire, institutionnalisé la science des signes prémoniteurs ou signifiants, certes d’une manière empirique !

Rumes 13/09/2020

Illustration : Arcangelo Petrantò, 2024 – Représentation artistique de la double causalité : changement de la ligne temporelle
Image générée par IA (intelligence artificielle)