La double causalité (ou rétrocausalité)

Je viens de terminer la lecture de deux ouvrages de Philippe Guillemant : « La route du temps » et « La physique de la conscience ». Ouvrages qui m’apparaissent intuitif le premier, plus ardu le second.

Les recherches de Philippe Guillemant sur la double causalité sont intéressantes, dans la perspective de la compréhension unifiée de l’infiniment petit et de l’infiniment grand.

Si je suis parfaitement d’accord avec l’auteur sur le principe de continuum de la réalité, avec la conscience comme excitatrice du vide quantique induisant les manifestations du réel, cela n’a pourtant rien de nouveau conceptuellement.

Les philosophies orientales et le Bouddha en particulier avaient déjà annoncé que tout est basé sur la conscience et que tout est mouvement !

La nouveauté de Guillemant est de vouloir introduire cette approche « spirituelle » dans la recherche scientifique.

Encore une fois, l’esprit occidental, suivant sa méthode, va vouloir décortiquer techniquement l’esprit.

Mais derrière tout cet apparat, y compris de vocabulaire, double causalité, importance essentielle de l’intention, et tous les calculs savants, voilà que semble repointer du nez l’ancienne et noble spiritualité !

Car qu’est ce que l’intention sinon la prière ? Qu’est ce que l’influence du futur sur le présent sinon la manifestation des effets de la foi ? Qu’est ce que le dialogue avec l’Ange sinon le dialogue intérieur avec Dieu ou tout autre divinité ou encore principe moteur de l’univers visible et invisible ?

Je dirais plus : en ce qui concerne les synchronicités, le monde antique avait déjà, pourrait-on dire, institutionnalisé la science des signes prémoniteurs ou signifiants, certes d’une manière empirique !

Rumes 13/09/2020

Illustration : Arcangelo Petrantò, 2024 – Représentation artistique de la double causalité : changement de la ligne temporelle
Image générée par IA (intelligence artificielle)

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