Ave Maria

Mon enfance a été bercée, au réveil, les dimanches et jours fériés, par l’Ave Maria de Schubert et de Gounod.

Mon père avait acheté (sans doute au marché de Roubaix où il se rendait régulièrement) un disque 45 tours reprenant les deux versions musicales les plus célèbres de cette prière catholique.

Aussi bien la version A que B du microsillon étaient interprétés par le fameux ténor italien Claudio Villa, qu’en Italie on appelait, dérisoirement mais peut-être aussi par jalousie « le petit roi de la chanson ».

Je revois la pochette couleur ocre/jaune avec l’image dessinée de la Vierge et de l’enfant ainsi que le logo de la maison de disques Cetra représentant une lyre et, sur un piédestal, la louve romaine avec Romulus et Remus.

Le réveil s’effectuait, ces jours-là, tout en douceur et d’une manière quasi irréelle, en italien ou en latin, sur des mélodies célestes et la voix angélique du chanteur…

Rumes 31/01/2016

Illustration : Pochette du disque microsillon « Ave Maria », interprété par le chanteur Claudio Villa, 1957

Une réflexion sur « Ave Maria »

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